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Photo du rédacteurKarine

Qualité de l’air intérieur : quels sont les impacts sur la santé respiratoire?

L’air intérieur est de 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Voici comment en améliorer la qualité et diminuer les conséquences sur la santé respiratoire.
Nous passons près de 80 % de notre temps à l’intérieur, que ce soit à la maison, au bureau, dans les transports en commun ou les espaces publics fermés. Le plus préoccupant : l’air intérieur est de 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur.

 

Quels sont les effets de cette situation sur notre santé respiratoire? Et surtout, que pouvons-nous faire pour améliorer la qualité de l’air intérieur?


Lisez la suite pour découvrir les principaux polluants intérieurs et des conseils pratiques pour prendre soin de votre santé et de celle de votre famille.

 

4 sources de pollution de l’air intérieur

Les progrès techniques et les matériaux de construction ont rendu nos maisons plus écoénergétiques. Cependant, elles sont aussi plus étanches et mieux isolées qu’auparavant, ce qui empêche un bon échange d’air. Résultat? Les polluants intérieurs s’y accumulent plus facilement.

 

1.     Les composés organiques volatils (COV)

De nombreux produits ménagers et biens de consommation comme les peintures, les vernis, les tapis, les rideaux et les meubles contiennent des composés organiques volatils invisibles à l’œil nu.


Une étude publiée sur le site Sciences et Avenir a révélé qu’il y en aurait plus de 500 dans nos maisons! L’exposition prolongée à ces substances peut provoquer l’irritation des yeux, du nez et de la gorge, des maux de tête et des problèmes respiratoires tels que l’asthme.

 

2.     Les moisissures et l’humidité

Les moisissures se développent dans les environnements humides ou mal ventilés comme la salle de bain et le sous-sol. En grande quantité, elles libèrent des particules dans l’air qui peuvent provoquer des réactions allergiques ou des problèmes respiratoires, notamment l’asthme, surtout chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli.

 

3.     Les poussières, les acariens et les squames d’animaux

Microscopiques créatures, les acariens se retrouvent dans les environnements poussiéreux, la literie, les tapis et les meubles rembourrés. Leurs débris peuvent déclencher des réactions allergiques ou des maladies respiratoires comme la rhinite allergique et l’asthme.

 

4.     La fumée de tabac

Bien qu’elle soit moins courante, la fumée de tabac reste l’un des polluants les plus dangereux pouvant causer des infections pulmonaires et augmenter le risque de cancer du poumon et de maladies cardiovasculaires.

 

Autrement dit, tout ce que nous respirons affecte notre santé de différentes manières. Les jeunes enfants, les personnes aînées et celles ayant un système immunitaire affaibli sont d’ailleurs plus à risque.

 


L’importance du nettoyage des conduits de ventilation

Pour améliorer la qualité de l’air intérieur, aérez chaque pièce pendant 20 minutes le matin et le soir ce qui diminuera les concentrations d’allergènes. Évitez les éléments qui créent des particules dans l’air, comme les poêles à bois, les désodorisants en aérosol et les produits chimiques agressifs.

 

Cela dit, il est essentiel de procéder au nettoyage des conduits de ventilation pour assurer la santé des « poumons » de votre maison. Entre les visites d’un spécialiste, recommandées aux trois à cinq ans, voici quelques conseils :


  • Passer fréquemment l’aspirateur et faire l’époussetage.

  • Maintenir le taux d’humidité de la maison entre 30 % et 50 %.

  • Réaliser un test de qualité de l’air, notamment pour détecter la présence de radon.

  • Faire fonctionner quotidiennement la ventilation mécanique ou l’échangeur d’air.

  • Changer régulièrement les filtres.

 

En suivant ces quelques conseils simples, vous pouvez créer un environnement intérieur plus sain pour vous et vos proches, tout en améliorant votre qualité de vie. Contactez-nous pour en savoir plus sur nos techniques de nettoyage de conduits de ventilation ou pour planifier votre prochain entretien.



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